L'auréole de la lose
Kalouette passe des examens, deuxième jour.
Rassurez vous, je n'ai pas fait pipi dans ma culotte, et toi mon ami de Google qui aime faire pipi dans ta culotte et qui est venu malencontreusement te perdre sur ce blog, ne t'inquiète pas je m'occuperai de toi juste après.
Je n'ai pas non plus soumis mes camarades d'examen à une déferlante nauséabonde, là, juste sous les aisselles, car le déodorant est mon ami, et puis il ne faisait quand même pas si chaud.
Non, c'était bien plus insidieux.
Mais laissez moi d'abord vous raconter ma nuit, et vous comprendrez que si j'obtiens la moyenne à cet examen c'est juste un miracle.
Lundi soir donc, ça s'est bien passé dans la journée, 22h30 je me couche il faut être raisonnable.
1h30, Ptit Louloo pleure.
Allez, s'pas grave, une ptite tétée et ça repart.
2h, Mini-Kalouette pleure, le lit est inondé, vite je la nettoie à la lingette, la change de pyjama, et hop dans notre seconde lit (trop malins les parents, y'a plein de lits chez nous qui évitent de changer les draps au milieu de la nuit)
2h30 Ptit Louloo ne veut pas dormir, il est debout dans son lit et il nous abreuve de "Bey" interrogatifs, traduction, c'est quand c'est le matin, je veux jouer, sortez moi de là je crois que je n'ai pas tout à fait fini de démonter la Xbox360 de papa.
De 2h30 à 4h30 je me lèverai une dizaine de fois pour essayer de l'endormir, et je crois même l'avoir insulté une fois ou deux.
4h30 le Kaloo se met à ronfler je le dégage de la chambre.
Voilà, tout le monde dort.
Sauf moi.
Depuis 1h30 je ne dors pas.
Et j'ai pas l'impression que ça va revenir tout de suite là.
Je tourne et me retourne dans le lit, ça vient pas du tout du tout.
6h45, Mini-Kalouette débarque dans le lit, c'est le matin.
J'ai dormi 3 heures, youpi tralala.
Avant de partir pour mes exams, je fais téter le Louloo, mais je suis trop fatiguée, ou lui aussi, bref ce n'est pas très efficace comme tétée.
Pas grave, je pars.
La journée de passe, mollement.
30 minutes de sieste sur l'herbe le midi, j'émerge doucement (oui il est temps, oui les épreuves du matin c'est pas gagné).
Vers 14 heures ça commence, je sens une légère tension dans le soutien-gorge que je n'ai pas.
Euuuuuuuuuuuuh?
14h10, c'est officiel, j'ai une petite tâche sur le tee-shirt, je fuis du sein gauche.
Enfer et damnation, j'ai pas de soutif, pas de tee-shirt de rechange, juste un gilet bien chaud et il fait 27 degrés.
15h30, ça va po du tout il faut que je fasse quelque chose sinon mon tee-shirt sera trempé.
Allez, à la guerre comme à la guerre, me voilà dans les toilettes, en train d'essayer avec mes petites mimines de soulager la bête, à savoir et pour dire crûment, d'exprimer manuellement mon lait (le premier qui parle de traite je me fâche).
Pourtant ça y ressemble un peu quand même hein...
Résultat, y'a un bon grand verre de lait maternel dans les chiottes de la faculté de chirurgie dentaire de Montrouge, et moi j'ai mal au sein.
La bonne nouvelle, c'est que mon tee-shirt n'est pas du tout montrable en l'état, et que je me dois donc d'enfiler par dessus mon gilet, de bien fermer la fermeture éclair, et de mourir de chaud tout le reste de l'après-midi.
J'ai adoré aussi le métro bondé par 35 degrés.
Enfin je n'ai jamais été aussi heureuse de revoir mon fils je crois (tète mon chéri, tu me diras bonjour après, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh)
Epilogue : hier, après une nuit à peine meilleure (5 heures, pensez donc), j'ai mis un soutif et pris des cotons, mais telle est la loi de la lose, et je n'en ai pas eu besoin.
J'ai hâte de retourner bosser moi...
Rassurez vous, je n'ai pas fait pipi dans ma culotte, et toi mon ami de Google qui aime faire pipi dans ta culotte et qui est venu malencontreusement te perdre sur ce blog, ne t'inquiète pas je m'occuperai de toi juste après.
Je n'ai pas non plus soumis mes camarades d'examen à une déferlante nauséabonde, là, juste sous les aisselles, car le déodorant est mon ami, et puis il ne faisait quand même pas si chaud.
Non, c'était bien plus insidieux.
Mais laissez moi d'abord vous raconter ma nuit, et vous comprendrez que si j'obtiens la moyenne à cet examen c'est juste un miracle.
Lundi soir donc, ça s'est bien passé dans la journée, 22h30 je me couche il faut être raisonnable.
1h30, Ptit Louloo pleure.
Allez, s'pas grave, une ptite tétée et ça repart.
2h, Mini-Kalouette pleure, le lit est inondé, vite je la nettoie à la lingette, la change de pyjama, et hop dans notre seconde lit (trop malins les parents, y'a plein de lits chez nous qui évitent de changer les draps au milieu de la nuit)
2h30 Ptit Louloo ne veut pas dormir, il est debout dans son lit et il nous abreuve de "Bey" interrogatifs, traduction, c'est quand c'est le matin, je veux jouer, sortez moi de là je crois que je n'ai pas tout à fait fini de démonter la Xbox360 de papa.
De 2h30 à 4h30 je me lèverai une dizaine de fois pour essayer de l'endormir, et je crois même l'avoir insulté une fois ou deux.
4h30 le Kaloo se met à ronfler je le dégage de la chambre.
Voilà, tout le monde dort.
Sauf moi.
Depuis 1h30 je ne dors pas.
Et j'ai pas l'impression que ça va revenir tout de suite là.
Je tourne et me retourne dans le lit, ça vient pas du tout du tout.
6h45, Mini-Kalouette débarque dans le lit, c'est le matin.
J'ai dormi 3 heures, youpi tralala.
Avant de partir pour mes exams, je fais téter le Louloo, mais je suis trop fatiguée, ou lui aussi, bref ce n'est pas très efficace comme tétée.
Pas grave, je pars.
La journée de passe, mollement.
30 minutes de sieste sur l'herbe le midi, j'émerge doucement (oui il est temps, oui les épreuves du matin c'est pas gagné).
Vers 14 heures ça commence, je sens une légère tension dans le soutien-gorge que je n'ai pas.
Euuuuuuuuuuuuh?
14h10, c'est officiel, j'ai une petite tâche sur le tee-shirt, je fuis du sein gauche.
Enfer et damnation, j'ai pas de soutif, pas de tee-shirt de rechange, juste un gilet bien chaud et il fait 27 degrés.
15h30, ça va po du tout il faut que je fasse quelque chose sinon mon tee-shirt sera trempé.
Allez, à la guerre comme à la guerre, me voilà dans les toilettes, en train d'essayer avec mes petites mimines de soulager la bête, à savoir et pour dire crûment, d'exprimer manuellement mon lait (le premier qui parle de traite je me fâche).
Pourtant ça y ressemble un peu quand même hein...
Résultat, y'a un bon grand verre de lait maternel dans les chiottes de la faculté de chirurgie dentaire de Montrouge, et moi j'ai mal au sein.
La bonne nouvelle, c'est que mon tee-shirt n'est pas du tout montrable en l'état, et que je me dois donc d'enfiler par dessus mon gilet, de bien fermer la fermeture éclair, et de mourir de chaud tout le reste de l'après-midi.
J'ai adoré aussi le métro bondé par 35 degrés.
Enfin je n'ai jamais été aussi heureuse de revoir mon fils je crois (tète mon chéri, tu me diras bonjour après, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh)
Epilogue : hier, après une nuit à peine meilleure (5 heures, pensez donc), j'ai mis un soutif et pris des cotons, mais telle est la loi de la lose, et je n'en ai pas eu besoin.
J'ai hâte de retourner bosser moi...