Vie de merde
Si vous vous ennuyez et que vous voulez lire des anecdotes de personnes qui ont eu une journée pire que la vôtre, allez sur le site de Vie de merde.
En général ça rafraichit, et puis faut bien admettre c'est toujours bon de rire des mésaventures des autres.
Je ne leur soumettrai pas mon aventure de ce matin, trop longue, mais pourtant j'ai bien eu le sentiment d'avoir une vie de merde, au propre comme au figuré.
Ainsi, ce matin, après une nuit calamiteuse lors de laquelle Ptit Louloo fit joyeusement la foire de 4h40 à 6h30, Monsieur Kaloo et moi, nous étant couchés à minuit, nous levâmes vers 7h d'un pas incertain afin de vaquer à nos occupations matinales, à savoir, aller au travail pour Monsieur Kaloo, et en ce qui me concernait réaliser de menues taches ménagères avant d'aller signer mon contrat chez mon futur employeur.
Me voici donc au sortir de la douche, pas réveillée du tout, cherchant dans ma garde robe comment j'allais bien pouvoir m'habiller pour ce rendez vous signature.
C'est que bon, c'est pas parce que c'est gagné qu'il faut direct sortir les chaussures avec les cochons qui gambadent dessus, le jeans et le tee-shirt à texte. Nan, tout de même, soyons sérieux.
Jetant un regard torve à la fenêtre, je constate que le temps est pourri, voire humide, voire carrément glacé.
Pantalon donc, ça m'évite la séance express de défrichage sous la douche (dont je viens de sortir), c'est pas plus mal.
Sauf que, me glissant dans notre immeeeeeeeeeeeeeeeeeense dressing, je ne trouve plus le seyant pantalon noir que je pensais mettre pour l'occasion. Ni un autre d'ailleurs. J'ai un pantalon blanc d'été, et 3 jeans qui se battent en duel, dont 2 sont en piteux état.
C'est triste non ces femmes qui depuis qu'elles sont mères ne prêtent plus aucune attention à leur apparence, et passent leur journée dans des fringues informes, que leurs enfants prennent grand plaisir à consteller de tâches de compote, de salive, ou... pire.
C'est encore plus triste quand ces femmes ne faisaient déjà pas super attention à leur apparence avant d'avoir les enfants.
Bref, en désespoir de cause je me glisse dans un autre pantalon blanc qui fait un peu habillé, et hop une chemise rose qui va pas trop mal. Ouf.
C'est alors que mon fils, qui n'a pas assez dormi et qui est donc d'une humeur de dogue, s'avance sur ses petites jambes potelées et me tend les bras en chouinant.
Comme je suis faible et que la loi de l'emmerdement maximal (comme on verra) est avec moi, je me saisis de lui, le colle contre mon ventre et continue de préparer mes affaires. Le Louloo est bien à l'aise contre sa maman et il enserre sa taille de ses jambes, en posant sa tête sur son épaule. N'est ce pas qu'il est adorable?
Oui. Sauf que le reposant quelques instants plus tard, je sens comme un peu d'humidité au niveau de mon ventre. Prise d'horreur, je scrute le pyjama de l'enfant chéri, et j'observe deux belles taches marrons au niveau de ses cuisses à l'éndroit ou la couche a débordé.
Pas de marron sur moi, juste cette humidité persistante.
J'enlève le chemisier et le tend à Monsieur Kaloo, qui le hume et me montre la machine à laver d'un air dégouté.
Je suis donc retournée sous la douche pour enlever les miasmes, et j'ai mis 15 minutes de plus avant de finir par dégotter une vieille chemise bleue qui ne VA PAS avec mon pantalon.
Le pire, le pire c'est que j'ai senti comme une barre d'humidité sur le pantalon aussi, mais je n'ai pas osé renifler de peur de devoir assumer le fait de NE PAS pouvoir changer de pantalon parce que je n'en avais pas d'autre.
Et ça, c'est une belle vie de merde
Conclusion :
- je vais devoir fouiller l'appart pour retrouver mes pantalons
- je ne vais pas les retrouver alors je vais en racheter (t'inquiète pas Monsieur Kaloo, ta femme a des gouts simples en matière de fringues)
- je m'habillerai dans l'ascenseur pour aller bosser
c'est les voisins qui vont être contents...
En général ça rafraichit, et puis faut bien admettre c'est toujours bon de rire des mésaventures des autres.
Je ne leur soumettrai pas mon aventure de ce matin, trop longue, mais pourtant j'ai bien eu le sentiment d'avoir une vie de merde, au propre comme au figuré.
Ainsi, ce matin, après une nuit calamiteuse lors de laquelle Ptit Louloo fit joyeusement la foire de 4h40 à 6h30, Monsieur Kaloo et moi, nous étant couchés à minuit, nous levâmes vers 7h d'un pas incertain afin de vaquer à nos occupations matinales, à savoir, aller au travail pour Monsieur Kaloo, et en ce qui me concernait réaliser de menues taches ménagères avant d'aller signer mon contrat chez mon futur employeur.
Me voici donc au sortir de la douche, pas réveillée du tout, cherchant dans ma garde robe comment j'allais bien pouvoir m'habiller pour ce rendez vous signature.
C'est que bon, c'est pas parce que c'est gagné qu'il faut direct sortir les chaussures avec les cochons qui gambadent dessus, le jeans et le tee-shirt à texte. Nan, tout de même, soyons sérieux.
Jetant un regard torve à la fenêtre, je constate que le temps est pourri, voire humide, voire carrément glacé.
Pantalon donc, ça m'évite la séance express de défrichage sous la douche (dont je viens de sortir), c'est pas plus mal.
Sauf que, me glissant dans notre immeeeeeeeeeeeeeeeeeense dressing, je ne trouve plus le seyant pantalon noir que je pensais mettre pour l'occasion. Ni un autre d'ailleurs. J'ai un pantalon blanc d'été, et 3 jeans qui se battent en duel, dont 2 sont en piteux état.
C'est triste non ces femmes qui depuis qu'elles sont mères ne prêtent plus aucune attention à leur apparence, et passent leur journée dans des fringues informes, que leurs enfants prennent grand plaisir à consteller de tâches de compote, de salive, ou... pire.
C'est encore plus triste quand ces femmes ne faisaient déjà pas super attention à leur apparence avant d'avoir les enfants.
Bref, en désespoir de cause je me glisse dans un autre pantalon blanc qui fait un peu habillé, et hop une chemise rose qui va pas trop mal. Ouf.
C'est alors que mon fils, qui n'a pas assez dormi et qui est donc d'une humeur de dogue, s'avance sur ses petites jambes potelées et me tend les bras en chouinant.
Comme je suis faible et que la loi de l'emmerdement maximal (comme on verra) est avec moi, je me saisis de lui, le colle contre mon ventre et continue de préparer mes affaires. Le Louloo est bien à l'aise contre sa maman et il enserre sa taille de ses jambes, en posant sa tête sur son épaule. N'est ce pas qu'il est adorable?
Oui. Sauf que le reposant quelques instants plus tard, je sens comme un peu d'humidité au niveau de mon ventre. Prise d'horreur, je scrute le pyjama de l'enfant chéri, et j'observe deux belles taches marrons au niveau de ses cuisses à l'éndroit ou la couche a débordé.
Pas de marron sur moi, juste cette humidité persistante.
J'enlève le chemisier et le tend à Monsieur Kaloo, qui le hume et me montre la machine à laver d'un air dégouté.
Je suis donc retournée sous la douche pour enlever les miasmes, et j'ai mis 15 minutes de plus avant de finir par dégotter une vieille chemise bleue qui ne VA PAS avec mon pantalon.
Le pire, le pire c'est que j'ai senti comme une barre d'humidité sur le pantalon aussi, mais je n'ai pas osé renifler de peur de devoir assumer le fait de NE PAS pouvoir changer de pantalon parce que je n'en avais pas d'autre.
Et ça, c'est une belle vie de merde
Conclusion :
- je vais devoir fouiller l'appart pour retrouver mes pantalons
- je ne vais pas les retrouver alors je vais en racheter (t'inquiète pas Monsieur Kaloo, ta femme a des gouts simples en matière de fringues)
- je m'habillerai dans l'ascenseur pour aller bosser
c'est les voisins qui vont être contents...