Les Kaloos prennent des mesures
Comme ne manqueront pas de s'en souvenir les plus assidus d'entre vous, le week-end dernier Monsieur Kaloo et moi confiâmes pour deux nuits Ptit Louloo à ses grand-parents.
La chose se fit non sans une certaine appréhension de ma part, car malgré un début de mois encourageant, l'enfant semblait revenu à la détestable habitude d'appeler sa mère à 4 heures du mat pour, au choix :
- vérifier que celle-ci n'avait pas subrepticement chu dans une faille spatio-temporelle
- vérifier que les seins de celle-ci étaient toujours à leur place
- s'enquérir du programme de la journée du lendemain
- se faire un peu bercer car voyez vous pour se rendormir c'est le top
En cas de rebellion de la mère en question, genre la faignasse refuse de se lever mais lance des mots rassurants d'une pièce à l'autre, le vaillant petit avorton avait vigoureusement exprimé son mécontentement en restant éveillé pendant parfois plus de deux heures.
C'est donc la peur au ventre, et craignant qu'après une nuit d'enfer Belle-Maman ne nous réexpédie le Louloo dès le lundi matin que nous les quittâmes.
Quelle ne fut pas notre surprise le lendemain matin en apprenant que l'enfant avait dormi de 21h à 6h sans pousser un cri, et qu'après son bib du matin il s'était rendormi tout seul comme un grand jusqu'à 8h.
Deux nuits de suite Mesdames Messieurs.
Récupérant mon Louloo mardi soir, je n'omis pas de le féliciter chaudement pour ses prouesses nocturnes, et l'encourageai vivement à continuer sur cette lancée.
La nuit suivante, 3h du matin, l'enfant appelle.
Allez, j'y vais, je le berce un peu, il va se rendormir.
Que nenni, ce n'est qu'à 5h du matin qu'il replongera dans le sommeil, après m'avoir appelée environ toutes les 10 minutes.
Et là, je dois dire, que malgré tous les efforts de compréhension et d'écoute que je suis prête à faire pour mon fils, j'ai eu comme l'impression qu'il y avait du foutage de goule dans l'air.
Des mesures s'imposaient donc.
Laisser pleurer, niet, pas de ça chez nous, merci bien.
Envoyer l'enfant en pension 7 ou 8 ans chez ses grand-parents, oui pourquoi pas mais en fait non.
Il était temps de faire intervenir ma botte secrète, à savoir : PAPA
Toutes les allaitantes au long cours vous le diront, pour le sevrage de nuit le papa c'est le top.
Déjà il a pas de seins, et ça ça l'aide énormément (hum)
Ensuite, le papa, avec son je ne sais quoi de papa que lui seul possède et que personne ne peut expliquer, il calme tranquilou le bébé en deux secondes, là où la maman elle met 3 heures.
Bref, il me fallait d'urgence un papa opérationnel.
Sans chercher le moins du monde à accabler le Kaloo (sinon je vais encore me faire écharper par la ligue Pro-Kaloo qui sévit sur ce blog), il faut quand même bien admette que la nuit, le Kaloo n'est pas au top.
Déjà le Kaloo se couche tard, alors il dort très profondément, et fréquemment il n'entend pas les appels du bébé.
Il faut dire aussi que je me réveille et bondis au moindre petite chouinement, ce qui ne l'encourage pas à persévérer, j'en conviens.
Ceci dit, les rares fois où j'ai fait appel à lui, je n'ai pas forcément été récompensée.
Ainsi cette fois où la Mini-Kalouette ayant vomi, je lui demandai de changer les draps pendant que je la douchais. Je l'ai retrouvé debout à côté du lit, l'oeil vide, le drap housse à la main et ne sachant visiblement quoi en faire, ça m'a tellement fait rigoler que je l'ai illico renvoyé se coucher.
Ou cette autre fois, qui m'a moins fait rire, ou alors que je me débattais avec Ptit Louloo en pleine crise je l'entends se lever. Je me dis chouette il vient me filer un coup de main. Pas du tout, il est allé fumer une cigarette avant de retourner se coucher, je ne sais même pas s'il a réalisé que nous étions debout.
Tout ça pour dire, gros challenge pour le Kaloo hier soir.
Mais nous nous étions mis d'accord, je devais me retenir de bondir, le réveiller si besoin, insister, et surtout ne pas me lever.
3 h du matin ça n'a pas manqué Ptit Louloo appelle.
Kaloo est au taquet, il se lève rapidement.
Prise d'une angoisse soudaine que le petit aie soif je lui recommande de lui donner à boire.
J'attends ensuite anxieusement dans le lit.
Je frémis au son de l'explication père fils, que j'aurais souhaitée plus douce, mais que voulez vous on n'oblige pas ainsi le Kaloo à se lever au beau milieu de la nuit.
J'avoue j'ai eu très très envie de me lever et d'intervenir, mais je suis une grande fille alors je me suis sagement retenu.
Quelques minutes plus tard Kaloo est revenu se coucher.
Sans avoir donné à boire.
Et Louloo s'est rendormi, jusqu'à 7h15 ce matin.
Moi j'ai moyen dormi parce que je guettais les signes de déshydratation intense qui n'allaient pas manquer d'apparaître et qui nous conduiraient tout droit aux urgences (oui la nuit je dramatise un peu, parfois...).
Il parait qu'il faut trois nuits pour que le nouveau rythme se mette en place.
Allez, plus que deux...
La chose se fit non sans une certaine appréhension de ma part, car malgré un début de mois encourageant, l'enfant semblait revenu à la détestable habitude d'appeler sa mère à 4 heures du mat pour, au choix :
- vérifier que celle-ci n'avait pas subrepticement chu dans une faille spatio-temporelle
- vérifier que les seins de celle-ci étaient toujours à leur place
- s'enquérir du programme de la journée du lendemain
- se faire un peu bercer car voyez vous pour se rendormir c'est le top
En cas de rebellion de la mère en question, genre la faignasse refuse de se lever mais lance des mots rassurants d'une pièce à l'autre, le vaillant petit avorton avait vigoureusement exprimé son mécontentement en restant éveillé pendant parfois plus de deux heures.
C'est donc la peur au ventre, et craignant qu'après une nuit d'enfer Belle-Maman ne nous réexpédie le Louloo dès le lundi matin que nous les quittâmes.
Quelle ne fut pas notre surprise le lendemain matin en apprenant que l'enfant avait dormi de 21h à 6h sans pousser un cri, et qu'après son bib du matin il s'était rendormi tout seul comme un grand jusqu'à 8h.
Deux nuits de suite Mesdames Messieurs.
Récupérant mon Louloo mardi soir, je n'omis pas de le féliciter chaudement pour ses prouesses nocturnes, et l'encourageai vivement à continuer sur cette lancée.
La nuit suivante, 3h du matin, l'enfant appelle.
Allez, j'y vais, je le berce un peu, il va se rendormir.
Que nenni, ce n'est qu'à 5h du matin qu'il replongera dans le sommeil, après m'avoir appelée environ toutes les 10 minutes.
Et là, je dois dire, que malgré tous les efforts de compréhension et d'écoute que je suis prête à faire pour mon fils, j'ai eu comme l'impression qu'il y avait du foutage de goule dans l'air.
Des mesures s'imposaient donc.
Laisser pleurer, niet, pas de ça chez nous, merci bien.
Envoyer l'enfant en pension 7 ou 8 ans chez ses grand-parents, oui pourquoi pas mais en fait non.
Il était temps de faire intervenir ma botte secrète, à savoir : PAPA
Toutes les allaitantes au long cours vous le diront, pour le sevrage de nuit le papa c'est le top.
Déjà il a pas de seins, et ça ça l'aide énormément (hum)
Ensuite, le papa, avec son je ne sais quoi de papa que lui seul possède et que personne ne peut expliquer, il calme tranquilou le bébé en deux secondes, là où la maman elle met 3 heures.
Bref, il me fallait d'urgence un papa opérationnel.
Sans chercher le moins du monde à accabler le Kaloo (sinon je vais encore me faire écharper par la ligue Pro-Kaloo qui sévit sur ce blog), il faut quand même bien admette que la nuit, le Kaloo n'est pas au top.
Déjà le Kaloo se couche tard, alors il dort très profondément, et fréquemment il n'entend pas les appels du bébé.
Il faut dire aussi que je me réveille et bondis au moindre petite chouinement, ce qui ne l'encourage pas à persévérer, j'en conviens.
Ceci dit, les rares fois où j'ai fait appel à lui, je n'ai pas forcément été récompensée.
Ainsi cette fois où la Mini-Kalouette ayant vomi, je lui demandai de changer les draps pendant que je la douchais. Je l'ai retrouvé debout à côté du lit, l'oeil vide, le drap housse à la main et ne sachant visiblement quoi en faire, ça m'a tellement fait rigoler que je l'ai illico renvoyé se coucher.
Ou cette autre fois, qui m'a moins fait rire, ou alors que je me débattais avec Ptit Louloo en pleine crise je l'entends se lever. Je me dis chouette il vient me filer un coup de main. Pas du tout, il est allé fumer une cigarette avant de retourner se coucher, je ne sais même pas s'il a réalisé que nous étions debout.
Tout ça pour dire, gros challenge pour le Kaloo hier soir.
Mais nous nous étions mis d'accord, je devais me retenir de bondir, le réveiller si besoin, insister, et surtout ne pas me lever.
3 h du matin ça n'a pas manqué Ptit Louloo appelle.
Kaloo est au taquet, il se lève rapidement.
Prise d'une angoisse soudaine que le petit aie soif je lui recommande de lui donner à boire.
J'attends ensuite anxieusement dans le lit.
Je frémis au son de l'explication père fils, que j'aurais souhaitée plus douce, mais que voulez vous on n'oblige pas ainsi le Kaloo à se lever au beau milieu de la nuit.
J'avoue j'ai eu très très envie de me lever et d'intervenir, mais je suis une grande fille alors je me suis sagement retenu.
Quelques minutes plus tard Kaloo est revenu se coucher.
Sans avoir donné à boire.
Et Louloo s'est rendormi, jusqu'à 7h15 ce matin.
Moi j'ai moyen dormi parce que je guettais les signes de déshydratation intense qui n'allaient pas manquer d'apparaître et qui nous conduiraient tout droit aux urgences (oui la nuit je dramatise un peu, parfois...).
Il parait qu'il faut trois nuits pour que le nouveau rythme se mette en place.
Allez, plus que deux...