Quand le chat est sorti
les parents dansent.
Dimanche après-midi, Monsieur Kaloo et moi avons lancé l'opération : "débarrassons nous des enfants et voyons ce que ça fait".
Ca a l'air simple comme ça mais en fait c'est toute une organisation, et ça faisait un peu plus de 16 mois que nous n'avions pas passé plus de quelques heures sans enfants, autant dire que la tension était à son comble.
D'abord, la Mini-Kalouette.
Ca c'est assez simple, une maison à la campagne, des grand-parents à l'écoute, une caisse énorme de Playmobil, et un nombre appréciable de poupées, et la voilà partie le sourire aux lèvres.
Restait le Louloo. Le Louloo de bientôt 16 mois, aux siestes aléatoires et à l'activité débordante. Le Louloo qui refuse catégoriquement qu'on le change, qu'on le baigne, qu'on le contraigne en quoi que ce soit, et qui le fait savoir avec hurlements, trépignements, morsures et pincements. Un bébé de 16 mois quoi.
C'est là qu'entre en jeu Belle-maman. La maman de Kaloo quoi (j'explique pour les plus fatigués d'entre vous, et je sais qu'ils sont nombreux).
Belle-maman elle a été assez frustrée du Louloo depuis sa naissance, allaitement oblige. Et là elle le veut, elle est prête à subir toutes les tortures, à le bercer des heures en poussette, à dormir avec lui s'il le faut.
Et hop, un Louloo en pension chez les parents de Kaloo, pour deux jours déjà, faut commencer doucement.
Passons à présent à la phase, "voyons ce que ça fait" de l'opération.
Le Papa gère super bien la situation, il est tout guilleret, il a même pris un jour de congé pour profiter de l'aubaine.
La Maman, qui a déjà laissé son Louloo trois jours à Tatatapu au début du mois, mais en gardant sa mini-Kalouette, fait bonne figure, mais se sent comme toute vide à l'intérieur.
Les Kaloos rentrent chez eux, il est 20 heures. Et là, le miracle se produit. Au lieu d'enchaîner les bains, un repas tardif et dans les cris de deux enfants fatigués, ils se collent avec un Quick devant Grey's Anatomy, et personne n'hurle dans son sommeil pour les en empêcher. C'est pas le pied ça?
Lundi, ils se lèvent à 9h, vont faire quelques courses, sans poussette j'vous jure. Kalouette s'achète des chaussures avec des petits cochons dessus, parce que dans son nouveau travail qu'elle aura dans un mois il va tout de suite falloir dresser tout ce petit monde à ses goûts vestimentaires parfois un peu décalés (oui ma fille aura le droit de mettre des soquettes dans ses sandalettes un jour, quand elle aura genre, 18 ans, je vous le promets).
Ensuite ils vont au restaurant, refont le monde (la psychologie et le jeu vidéo se marieront un jour, vous savez ça) et finissent au cinéma.
Pendant ce temps Mini-Kalouette promène ses bébés dans le jardin, et Ptit Louloo joue au ballon avec son grand-père.
C'est beau non?
Ca fait envie hein?
Voilà, à moi aussi.
Bon je récupère Ptit Louloo tout à l'heure, faut pas abuser des bonnes choses non plus, et puis mon sein gauche va exploser (le droit a définitivement rendu les armes, mais Louloo se satisfait du gauche, flattant par la même occasion les opinions politiques de ses parents, ce dont on ne peut que le féliciter).
Si vous me cherchez, je prépare nos premières vacances en amoureux à Monsieur Kaloo et moi (et l'occase de faire le troisième)
Dimanche après-midi, Monsieur Kaloo et moi avons lancé l'opération : "débarrassons nous des enfants et voyons ce que ça fait".
Ca a l'air simple comme ça mais en fait c'est toute une organisation, et ça faisait un peu plus de 16 mois que nous n'avions pas passé plus de quelques heures sans enfants, autant dire que la tension était à son comble.
D'abord, la Mini-Kalouette.
Ca c'est assez simple, une maison à la campagne, des grand-parents à l'écoute, une caisse énorme de Playmobil, et un nombre appréciable de poupées, et la voilà partie le sourire aux lèvres.
Restait le Louloo. Le Louloo de bientôt 16 mois, aux siestes aléatoires et à l'activité débordante. Le Louloo qui refuse catégoriquement qu'on le change, qu'on le baigne, qu'on le contraigne en quoi que ce soit, et qui le fait savoir avec hurlements, trépignements, morsures et pincements. Un bébé de 16 mois quoi.
C'est là qu'entre en jeu Belle-maman. La maman de Kaloo quoi (j'explique pour les plus fatigués d'entre vous, et je sais qu'ils sont nombreux).
Belle-maman elle a été assez frustrée du Louloo depuis sa naissance, allaitement oblige. Et là elle le veut, elle est prête à subir toutes les tortures, à le bercer des heures en poussette, à dormir avec lui s'il le faut.
Et hop, un Louloo en pension chez les parents de Kaloo, pour deux jours déjà, faut commencer doucement.
Passons à présent à la phase, "voyons ce que ça fait" de l'opération.
Le Papa gère super bien la situation, il est tout guilleret, il a même pris un jour de congé pour profiter de l'aubaine.
La Maman, qui a déjà laissé son Louloo trois jours à Tatatapu au début du mois, mais en gardant sa mini-Kalouette, fait bonne figure, mais se sent comme toute vide à l'intérieur.
Les Kaloos rentrent chez eux, il est 20 heures. Et là, le miracle se produit. Au lieu d'enchaîner les bains, un repas tardif et dans les cris de deux enfants fatigués, ils se collent avec un Quick devant Grey's Anatomy, et personne n'hurle dans son sommeil pour les en empêcher. C'est pas le pied ça?
Lundi, ils se lèvent à 9h, vont faire quelques courses, sans poussette j'vous jure. Kalouette s'achète des chaussures avec des petits cochons dessus, parce que dans son nouveau travail qu'elle aura dans un mois il va tout de suite falloir dresser tout ce petit monde à ses goûts vestimentaires parfois un peu décalés (oui ma fille aura le droit de mettre des soquettes dans ses sandalettes un jour, quand elle aura genre, 18 ans, je vous le promets).
Ensuite ils vont au restaurant, refont le monde (la psychologie et le jeu vidéo se marieront un jour, vous savez ça) et finissent au cinéma.
Pendant ce temps Mini-Kalouette promène ses bébés dans le jardin, et Ptit Louloo joue au ballon avec son grand-père.
C'est beau non?
Ca fait envie hein?
Voilà, à moi aussi.
Bon je récupère Ptit Louloo tout à l'heure, faut pas abuser des bonnes choses non plus, et puis mon sein gauche va exploser (le droit a définitivement rendu les armes, mais Louloo se satisfait du gauche, flattant par la même occasion les opinions politiques de ses parents, ce dont on ne peut que le féliciter).
Si vous me cherchez, je prépare nos premières vacances en amoureux à Monsieur Kaloo et moi (et l'occase de faire le troisième)