La lose du dimanche après-midi, le retour
Ca faisait longtemps...
Qu'on n'était pas en vadrouille par monts et par vaux
Qu'on ne recevait pas du monde
Qu'on avait pas eu devant nous un week-end entier pour tous les 4.
Et moi le dimanche j'aime bien les balades en famille.
Là je m'étais dit, tiens et si dimanche matin nous allions en famille au lac Daumesnil donner notre pain dur aux canards.
Le concept de distribution de pain au canard ne revêt un caractère joyeux et festif que pour les personnes ayant un enfant de plus de 9 mois, les autres c'est pas grave, ça viendra, et vous ne verrez plus jamais les canards pareil.
Bref, allons donner du pain au canard, il fait froid, c'est novembre mais c'est pas grave, les promenades au grand air ça fatigue les enfants et tout le monde dort bien le soir.
Sauf que, dimanche matin, réveil tardif... 8 heures.
Le concept de grasse matinée pour tout réveil postérieur à 7h30 du matin est lui aussi assez méconnu (et c'est fort dommage) des personnes sans enfant, et même de certains chanceux avec enfants, mais de ceux là nous ne parlerons pas, et d'ailleurs je n'en connais pas.
8 heures donc, et comme je suis une épouse aimante j'octroie un petit rab au Kaloo.
9 heures.
S'ensuit le concept du poulet du dimanche à midi. Pas celui acheté tout fumant chez le boucher, mais celui qu'on cuit soi-même avec ses herbes de provence et son four et qu'on a été acheté la veille avec amour, sa mini-Kalouette, son Ptit Louloo et sa Kalouette adorés. Car samedi, Monsieur Kaloo l'avait dit, dimanche midi ce sera poulet roti façon Kaloo, qu'on se le dise.
Oui, mais un poulet à cuire... comptons une bonne heure et quart.
Là il est 9 heures 30, personne n'est habillé, il faut qu'on soit rentré à 11 heures.
Bon allez tant pis.
Qu'à cela ne tienne, nous reportons notre visite aux canards de Daumesnil au dimanche après-midi.
Grave erreur.
"On le sait pourtant", me répétait le Kaloo alors que nous faisions pour la 3eme fois le tour des maréchaux, jusqu'à Saint Mandé en cherchant désespérement une place.
Ben oui, il faut y aller en métro.
En voiture c'est quasiment suicidaire.
On tourne, on tourne, le ciel s'assombrit, quelques gouttes parsèment notre pare brise.
Ah ah, la voilà la solution. Quelques gouttes et hop le parisien moyen s'empresse de regagner son appartement riquiqui. Mais nous non !!! Ah non !!
Nous allons vite fait bien fait piquer la place de stationnement de ces couards et profiter à fond de notre balade.
Oui oui oui.
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Bon on marche un peu quand même, et voilà c'est le lac.
On se précipite vers l'eau et on commence à jeter joyeusement le pain aux canards et aux cygnes (on n'est pas racistes).
C'est à ce moment précis que la fine bruine à faire mourir de rire un Breton se transforme en petite pluie insistante et qui mouille, puis en grosse averse, puis en déluge.
Et là, sous la pluie, il y a nous.
Sans parapluie comme de bien entendu.
Ptit Louloo est sous la bache de protection de sa poussette, mais il a toujours une petite main qui sort.
Mini-Kalouette a bonnet et capuche, mais avec ce qui tombe elle est bientôt trempée.
Et nous, euh...
Pas de retour en chanson cette fois ci, mais un chocolat chaud pris dans un café à deux mètres de là où nous étions garé, avec un body de Ptit Louloo pour essuyer les cheveux de tout le monde, une mini-Kalouette gelée mais qui n'arrête pas de répéter en riant qu'on a pris une bonne douche, et enfin au retour le bain bien chaud pour les petits, un bib devant la télé et au lit...
Alors d'accord pour la peine aujourd'hui Ptit Louloo se fait une rhinotrachéite, comprenez il est totalement aphone. C'est embêtant un bébé aphone, il essaie de pleurer mais ne réussit qu'à couiner faiblement, on dirait une petite souris.
Certains esprits mal intentionnés pourraient profiter de la situation pour passer une nuit tranquille à l'autre bout de l'apart, mais heureusement nous ne sommes pas comme ça.
Tout ça pour dire qu'un prochain dimanche, nous irons au lac Daumesnil en métro, en combinaison de ski, entre 9 et 11 heures du matin.
Je sais que c'est ambitieux, je sais que ça fait 3 ans que nous sommes ensemble Monsieur Kaloo et moi et que nous avons toujours échoué à réussir cette sortie au lac, mais j'y crois, parce que c'est sur ce genre de défis qu'une famille se construit et grandit, jour après jour, canard après canard.
Je me demande si je n'ai pas pris froid moi aussi...
Qu'on n'était pas en vadrouille par monts et par vaux
Qu'on ne recevait pas du monde
Qu'on avait pas eu devant nous un week-end entier pour tous les 4.
Et moi le dimanche j'aime bien les balades en famille.
Là je m'étais dit, tiens et si dimanche matin nous allions en famille au lac Daumesnil donner notre pain dur aux canards.
Le concept de distribution de pain au canard ne revêt un caractère joyeux et festif que pour les personnes ayant un enfant de plus de 9 mois, les autres c'est pas grave, ça viendra, et vous ne verrez plus jamais les canards pareil.
Bref, allons donner du pain au canard, il fait froid, c'est novembre mais c'est pas grave, les promenades au grand air ça fatigue les enfants et tout le monde dort bien le soir.
Sauf que, dimanche matin, réveil tardif... 8 heures.
Le concept de grasse matinée pour tout réveil postérieur à 7h30 du matin est lui aussi assez méconnu (et c'est fort dommage) des personnes sans enfant, et même de certains chanceux avec enfants, mais de ceux là nous ne parlerons pas, et d'ailleurs je n'en connais pas.
8 heures donc, et comme je suis une épouse aimante j'octroie un petit rab au Kaloo.
9 heures.
S'ensuit le concept du poulet du dimanche à midi. Pas celui acheté tout fumant chez le boucher, mais celui qu'on cuit soi-même avec ses herbes de provence et son four et qu'on a été acheté la veille avec amour, sa mini-Kalouette, son Ptit Louloo et sa Kalouette adorés. Car samedi, Monsieur Kaloo l'avait dit, dimanche midi ce sera poulet roti façon Kaloo, qu'on se le dise.
Oui, mais un poulet à cuire... comptons une bonne heure et quart.
Là il est 9 heures 30, personne n'est habillé, il faut qu'on soit rentré à 11 heures.
Bon allez tant pis.
Qu'à cela ne tienne, nous reportons notre visite aux canards de Daumesnil au dimanche après-midi.
Grave erreur.
"On le sait pourtant", me répétait le Kaloo alors que nous faisions pour la 3eme fois le tour des maréchaux, jusqu'à Saint Mandé en cherchant désespérement une place.
Ben oui, il faut y aller en métro.
En voiture c'est quasiment suicidaire.
On tourne, on tourne, le ciel s'assombrit, quelques gouttes parsèment notre pare brise.
Ah ah, la voilà la solution. Quelques gouttes et hop le parisien moyen s'empresse de regagner son appartement riquiqui. Mais nous non !!! Ah non !!
Nous allons vite fait bien fait piquer la place de stationnement de ces couards et profiter à fond de notre balade.
Oui oui oui.
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Bon on marche un peu quand même, et voilà c'est le lac.
On se précipite vers l'eau et on commence à jeter joyeusement le pain aux canards et aux cygnes (on n'est pas racistes).
C'est à ce moment précis que la fine bruine à faire mourir de rire un Breton se transforme en petite pluie insistante et qui mouille, puis en grosse averse, puis en déluge.
Et là, sous la pluie, il y a nous.
Sans parapluie comme de bien entendu.
Ptit Louloo est sous la bache de protection de sa poussette, mais il a toujours une petite main qui sort.
Mini-Kalouette a bonnet et capuche, mais avec ce qui tombe elle est bientôt trempée.
Et nous, euh...
Pas de retour en chanson cette fois ci, mais un chocolat chaud pris dans un café à deux mètres de là où nous étions garé, avec un body de Ptit Louloo pour essuyer les cheveux de tout le monde, une mini-Kalouette gelée mais qui n'arrête pas de répéter en riant qu'on a pris une bonne douche, et enfin au retour le bain bien chaud pour les petits, un bib devant la télé et au lit...
Alors d'accord pour la peine aujourd'hui Ptit Louloo se fait une rhinotrachéite, comprenez il est totalement aphone. C'est embêtant un bébé aphone, il essaie de pleurer mais ne réussit qu'à couiner faiblement, on dirait une petite souris.
Certains esprits mal intentionnés pourraient profiter de la situation pour passer une nuit tranquille à l'autre bout de l'apart, mais heureusement nous ne sommes pas comme ça.
Tout ça pour dire qu'un prochain dimanche, nous irons au lac Daumesnil en métro, en combinaison de ski, entre 9 et 11 heures du matin.
Je sais que c'est ambitieux, je sais que ça fait 3 ans que nous sommes ensemble Monsieur Kaloo et moi et que nous avons toujours échoué à réussir cette sortie au lac, mais j'y crois, parce que c'est sur ce genre de défis qu'une famille se construit et grandit, jour après jour, canard après canard.
Je me demande si je n'ai pas pris froid moi aussi...